Thèse soutenue

Poésie ivoirienne francophone et changements sociaux : études de quelques courants

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Auteur / Autrice : Angeline Otré-Aka
Direction : Daniel-Henri Pageaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature générale et comparée
Date : Soutenance le 30/01/2018
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Centre d'études et de recherches comparatistes (Paris)
Jury : Président / Présidente : Jean Bessière
Examinateurs / Examinatrices : Daniel-Henri Pageaux, Jean Bessière, Bernard Mouralis, Yolaine Parisot

Résumé

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Cette thèse porte essentiellement sur trois versants de la poésie ivoirienne. Les changements sociaux survenus en Côte d’ivoire seront analysés sous le prisme des écrits des maitres de l’oralité, des oralistes, des néo-oralistes, afin de mettre en lumière les bouleversements sociétaux opérés grâce à leurs écrits. Mais, ces écrits prennent aussi en compte les changements dont les auteurs ont été de simples témoins et les changements qu’ils ont pressentis. D’autre part, nous avons montré l’influence que les changements sociaux ont pu exercer sur leurs écrits. Les écrits lyriques et épiques des maitres de l’oralité sont imprégnés des changements sociétaux et « s’emmurent » souvent dans des registres spécifiques, préoccupés par leurs propres thématiques, telles que la mort. D’autre part, nous avons mis en lumière l’action des négritudiens sur les sociétés subsahariennes et les changements qu’ils ont provoqués à travers leurs écrits engagés. Ensuite, nous avons souligné l’importance des oralistes qui ont été, par leurs critiques, des acteurs majeurs dans le changement du système politique. Il en a résulté le passage du parti unique au multipartisme. Enfin, nous avons mis en avant, la part non négligeable apportée par les néo-oralistes dans la société ivoirienne, marquée par la dérive des pouvoirs politiques, nonobstant le multipartisme. Les néo-oralistes qui diffusent le zouglou, le slam et le rap, sont critiqués pour la faible, voire l’absence de poéticité de leurs œuvres. Néanmoins, est-il possible de les considérer comme de nouvelles voies et des voix complémentaires qui peuvent impacter les transformations sociétales ?