L’université de Besançon et les étudiants comtois à la fin de l'Ancien Régime
Auteur / Autrice : | Eric Thiou |
Direction : | Edmond Dziembowski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 05/03/2018 |
Etablissement(s) : | Bourgogne Franche-Comté |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Espaces, Pratiques, Temps (Dijon ; Besançon ; 2017-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre Lucien Febvre (Besançon) |
établissement de préparation : Université de Franche-Comté (1971-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Le Page |
Examinateurs / Examinatrices : Edmond Dziembowski, Dominique Le Page, Jean-François Dunyach, Bernard Hours | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Dunyach, Bernard Hours |
Mots clés
Résumé
La présente recherche appréhende l’université de Besançon et ses étudiants dans les dernières décennies de l’Ancien Régime. Les 1300 étudiants inscrits entre 1767 et 1789 sont étudiés à travers leur origine sociale et géographique, leur évolution socio-professionnelle et leur cursus. La peregrinatio academica comtoise vers d’autres universités françaises est aussi abordée. L’université, pour sa part, est analysée dans son fonctionnement interne (gestion financière et seigneuriale, étude des locaux). Le corps enseignant est examiné sous le prisme du recrutement et des carrières respectives des professeurs. La faculté de droit, qui accueille le plus d’étudiants, voit nombre de ses diplômés occuper une place notable dans la société comtoise jusqu’au début du XIXe siècle. Les diplômés de celle de médecine font de la Franche-Comté une province riche en praticiens. La faculté de théologie est surtout réduite à octroyer des doctorats à des clercs ambitieux. À travers cette recherche, l’on s’est attaché à brosser le portrait et le destin d’une génération de l’élite comtoise, placée à la lisière de l’Ancien Régime et de l’époque des révolutions.