Essais en économie financière
Auteur / Autrice : | Jules Valéry Tinang Nzesseu |
Direction : | Christian Gollier, Nour Meddahi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 25/07/2018 |
Etablissement(s) : | Toulouse 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de Gestion TSM (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : TSE-R (Toulouse) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse est composée de quatre chapitres autonomes visant à contribuer à une meilleure compréhension de la formation et de la dynamique des prix des actifs dans un modèle d’évaluation des actifs financiers fondé sur la consommation (C-MEDAF). Le chapitre 1 examine la structure par terme du rendement des actions dans les principaux modèles C-MEDAF et montre que permettre aux flux de consommation et de dividendes d’être affectés négativement par les chocs de volatilité comme observés empiriquement (“effet de levier”) pourrait rendre les actifs de court terme plus risqués que les actifs de long terme comme on l’a récemment découvert dans certaines études empiriques. Cette modification donne plus de souplesse à ces modèles pour saisir différentes formes de la structure par termes des taux de rendement d’actifs risqués tout en respectant les niveaux observés de la prime de risque et du taux de rendement sans risque. Le chapitre 2 propose un modèle à changement de régimes pour s’adapter au comportement changeant de la pente de la structure par termes des rendements d’actifs risqués tel qu’observé dans les données. Nous montrons qu’un tel modèle permet de combiner les propriétés spécifiques à chaque régime des modèles à un régime telles qu’une pente en moyenne positive ou négative de la structure par termes des rendements, et donne plus de flexibilité dans la forme de la structure à terme des rendements d’actifs risqués. Le chapitre 3 étudie l’hypothèse d’anticipation sur le marché d’actions. Selon cette hypothèse, les rendements courant sur les actifs de long terme sont une moyenne pondérée de l’espérance des rendements futurs de court terme. Ce test a principalement été réalisé sur le marché des bons du trésor et dans beaucoup de cas rejeté. Cette hypothèse n’est pas rejetée sur le marché d’actions mais les rendements futurs sont aussi prévisibles. Le chapitre 4 examine l’estimation et l’inférence dans le modèle de risques de long terme en utilisant la méthode généralisée des moments.