Utilisation de données du Web communautaire à des fins de surveillance de l’usage de médicaments
| Auteur / Autrice : | Redhouane Abdellaoui |
| Direction : | Anita Burgun, Stéphane Schück |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences de l'information biomédicale |
| Date : | Soutenance le 14/11/2018 |
| Etablissement(s) : | Sorbonne université |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pierre Louis de santé publique : épidémiologie et sciences de l'information biomédicale (Paris ; 2000-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche des Cordeliers (Paris ; 2007-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Marc Cuggia |
| Examinateurs / Examinatrices : Sandra Bringay, Brigitte Seroussi | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine Pariente, Bruno Falissard |
Mots clés
Résumé
La pharmacovigilance souffre d’une sous notification chronique des effets indésirables de la part des professionnels de santé. La FDA (US Food and Drug Administration), l’EMA (European Medicines Agency), et d’autres agences sanitaires, suggèrent que les réseaux sociaux pourraient constituer une source de données supplémentaire pour la détection de signaux faibles de pharmacovigilance. L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) a publié un rapport en 2003 exposant le problème que pose la non-observance au traitement sur le long terme et son caractère préjudiciable à l’efficacité des systèmes de santé au niveau mondial. Les données nécessaires à la mise au point d’un système d’extraction d’informations de santé depuis les forums de patients sont mise à disposition par la société́ Kappa Santé. La première approche proposée s’inscrit dans un contexte de détection de cas de pharmacovigilance à partir d’échanges entre patients sur des forums de santé. Nous proposons un filtre basé sur le nombre de mots séparant le nom du médicament évoqué dans le message du terme considéré́ comme un potentiel effet indésirable. Nous proposons une seconde approche basée sur les « topic models » afin de cibler les groupes de messages abordant les thèmes traitant de non-observance. En terme de pharmacovigilance, le filtre gaussien proposé permet d’identifier 50.03% des faux positifs avec une précision de 95.8% et un rappel de 50%. L’approche de détection de cas de non-observance permet l’identification de ces derniers avec une précision de 32.6% et un rappel de 98.5%.