Thèse soutenue

Fonctionnement hydro-climatique de trois rivières est-africaines et impacts sur les transferts de carbone le long du continuum terre-mer

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Auteur / Autrice : Fantine Nivet
Direction : David Williamson
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'environnement
Date : Soutenance le 07/12/2018
Etablissement(s) : Sorbonne université
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'environnement d'Île-de-France (Paris ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques (Paris ; 2005-....)
Jury : Président / Présidente : Damien Cardinal
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Ciais, Arnaud Huguet, Mercédès Mendez-Millan-Gonzalez, Patricia Moreira Turcq
Rapporteurs / Rapporteuses : Jérôme Balesdent, Marc Benedetti

Résumé

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La compréhension et la simulation des impacts du changement climatique et socio-économiques sur les ressources de la zone intertropicale sont des enjeux scientifiques majeurs. Le fonctionnement hydrologique et les transferts de carbone le long des rivières tropicales, et les impacts de la circulation atmosphérique tropicale sur ces processus, sont encore peu compris mais déterminants vis-à-vis de la gestion des ressources. Pour répondre à ces objectifs, des échantillons d’eau, de sols, de sédiments et de matières en suspensions ont été prélevés et analysés dans trois bassins versants d’Afrique de l’Est, situés le long d’un transect latitudinal recoupant la trajectoire de la Zone de Convergence Intertropicale, en Mars et en Octobre-Novembre 2016. En période de hautes-eaux, les trois rivières sont principalement alimentées par le ruissellement de surface et leur signature isotopique permet de remonter à l’origine des vapeurs précipitantes. En période de basses-eaux, les trois rivières ont leur propre fonctionnement hydrologique lié aux caractéristiques internes du bassin. Le carbone fourni par les apports latéraux (altération des roches et érosion des sols) dépend du contexte géologique, géomorphologique et hydro-climatique et de l’utilisation des terres. La production primaire in situ croît d’amont en aval et produit une grand part du carbone organique particulaire. Les impacts climatiques et anthropiques sur les flux de carbone sont déjà observés sur les bassins et risquent dans le futur de renforcer la dégradation du sol et des stocks de carbone et d’augmenter la production de carbone organique dans les rivières via l’activité biologique.