Thèse soutenue

Modélisation fovéale, autorégressive et neuronale de séries temporelles

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Auteur / Autrice : Mathieu Andreux
Direction : Stéphane Mallat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 12/11/2018
Etablissement(s) : Paris Sciences et Lettres (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences mathématiques de Paris centre
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : École normale supérieure (Paris ; 1985-....). Département d'informatique
Établissement de préparation de la thèse : École normale supérieure (Paris ; 1985-....)
Jury : Président / Présidente : Emmanuel Dupoux
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Mallat, Emmanuel Dupoux, Bruno Torrésani, Emmanuel Vincent, Mathieu Lagrange, Gilles Wainrib
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Torrésani, Emmanuel Vincent

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse s'intéresse à la modélisation non-supervisée de séries temporelles univariées. Nous abordons tout d'abord le problème de prédiction linéaire des valeurs futures séries temporelles gaussiennes sous hypothèse de longues dépendances, qui nécessitent de tenir compte d'un large passé. Nous introduisons une famille d'ondelettes fovéales et causales qui projettent les valeurs passées sur un sous-espace adapté au problème, réduisant ainsi la variance des estimateurs associés. Dans un deuxième temps, nous cherchons sous quelles conditions les prédicteurs non-linéaires sont plus performants que les méthodes linéaires. Les séries temporelles admettant une représentation parcimonieuse en temps-fréquence, comme celles issues de l'audio, réunissent ces conditions, et nous proposons un algorithme de prédiction utilisant une telle représentation. Le dernier problème que nous étudions est la synthèse de signaux audios. Nous proposons une nouvelle méthode de génération reposant sur un réseau de neurones convolutionnel profond, avec une architecture encodeur-décodeur, qui permet de synthétiser de nouveaux signaux réalistes. Contrairement à l'état de l'art, nous exploitons explicitement les propriétés temps-fréquence des sons pour définir un encodeur avec la transformée en scattering, tandis que le décodeur est entraîné pour résoudre un problème inverse dans une métrique adaptée.