Thèse soutenue

La représentation des traumatismes de la Seconde Guerre mondiale à travers le cycle Nous ne sommes pas les derniers de Zoran Music et la série Otages de Jean Fautrier
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Auteur / Autrice : Etienne David
Direction : Pascal Bonafoux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts plastiques
Date : Soutenance le 19/06/2018
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Arts des images et art contemporain
Jury : Président / Présidente : Jacinto Lageira
Examinateurs / Examinatrices : Castor Seibel, François Soulages, Silvia Solas
Rapporteurs / Rapporteuses : Anikó Ádám

Résumé

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Le présent travail de recherches a pour objet les œuvres d’art qui constituent le cycle des Otages de Jean Fautrier et la série Nous ne sommes pas les derniers de Zoran Music et aborde celles-ci sous l’angle de l’étude de la relation de l’œuvre d’art avec les traumatismes de la Seconde Guerre mondiale. Comment une œuvre peut-elle parvenir à témoigner d’un événement, d’une expérience aussi indicible et inaudible que celle des camps de la mort ou de l’exécution sommaire de l’homme par l’homme ? Comment ces évènements, ces visions aussi terribles peuvent-il devenir esthétiques ?La thèse traite de la nécessité impérieuse pour les deux artistes de témoigner, de dire, de raconter, de peindre les évènements vus et vécus pendant la Seconde Guerre Mondiale. La relation à l’art qui s’inscrit dans ce contexte est des plus sensibles et des plus émouvantes ; l’art devient en effet la manière par lequel l’horrible, l’affreux, se métamorphose en beauté voire même en sublime.Afin de répondre à ces interrogations, le travail d’étude des œuvres de Jean Fautrier et de Zoran Music propose, pour mieux appréhender ces dernières, des renvois à des références essentielles.Les œuvres de Zoran Music et celles de Jean Fautrier sont mises en perspective avec des écrits comme ceux de J. Semprún, P. Levi, E. Wiesel ou encore I. Kertész. La thèse est construite par un apport iconographique, mais aussi littéraire. Elle est de ce fait scindée en trois volumes : l’écrit, et deux recueils réunissant respectivement les œuvres qui constituent les Otages et le cycle Nous ne sommes pas les derniers. Dans ces deux derniers volumes, les œuvres sont réunies par famille iconographique, formelle ou chromatique.