Auteur / Autrice : | Dana Mansour |
Direction : | Frédéric Lambert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information |
Date : | Soutenance le 04/04/2018 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Jocelyne Arquembourg, Isabelle Garcin-Marrou, Tristan Mattelart, Adeline Wrona |
Résumé
Dans le monde arabe comme partout dans le monde, le numéro d’utilisateurs des réseaux sociaux ne cesse de croître reléguant ainsi le vieux media au second plan. Ce nouveau media par son accessibilité, est devenu le nouveau lieu de pèlerinage où se rencontre tout chercheur de la vérité. Or, malgré l’absence d’une vraie crédibilité des institutions médiatiques arabes, Al-jazeera était la seule chaîne qui a su gagner la confiance des spectateurs et qui a réussi à regrouper autour d’elle des millions de fidèles arabophones. Durant les révolutions arabes, le quêteur de la vérité a été témoin d’une concurrence de taille entre ces deux sacrées plates-formes, imposés comme alternatif susceptible de satisfaire la soif de l’homme pour la liberté longuement absente dans le media tout comme en société. Cette étude a donc pour ambition d’étudier la rivalité et puis la réconciliation entre « vieux media » en l’occurrence la chaîne satellitaire et les nouveaux medias (les réseaux sociaux) durant le printemps arabe. Il s’agit également d’analyser l’analogie entre la révolution en terre arabe et celle en ligne et d’examiner le potentiel de chacun à provoquer un changement sociopolitique commun.