Thèse soutenue

Les composés nominaux à premier membre prépositionnel en grec ancien. Le cas de ἐv°

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Auteur / Autrice : Maria Margherita Cardella
Direction : Alain BlancMaria-Patrizia Bologna
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et litteratures anciennes
Date : Soutenance le 21/09/2018
Etablissement(s) : Normandie en cotutelle avec Università degli studi (Milan, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime)
Partenaire(s) de recherche : Etablissement d'accueil : Università degli studi (Milan, Italie)
Etablissement de préparation de la thèse : Université de Rouen Normandie (1966-....)
Laboratoire : Équipe de recherche interdisciplinaire sur les aires culturelles (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime ; 2004-....)
Jury : Président / Présidente : Daniel Petit
Examinateurs / Examinatrices : Alain Blanc, Maria-Patrizia Bologna, Isabelle Boehm, Annamaria Bartolotta, Domenica Romagno

Résumé

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La thèse concerne les composés nominaux à premier membre prépositionnel en grec ancien, en particulier le cas du premier membre ἐν°. Elle est constituée par l’analyse morphologique et sémantique d’un large corpus de données, dont le but est de relever les différents procédés de formation des mots, ainsi que leurs évolutions. Les composés à premier membre prépositionnel se distinguent des autres composés par deux caractéristiques : premièrement, ils ne sont pas constitués par deux lexèmes, étant donné qu’une préposition n’est pas un lexème véritable ; deuxièmement, la structure interne n’est pas toujours reconnaissable.Les questions ayant guidé cette recherche sont donc les suivantes : la nature spéciale de ces composés change-t-elle selon les différentes variétés diachroniques et diaphasiques ? Quelles sont les différentes valeurs du premier membre ἐν° dans les différentes catégories des composés ? On examine, avec une grande attention philologique aux contextes d’emploi, les composés attestés dans trois phases synchroniques successives : en premier lieu, dans la poésie épique archaïque ; en deuxième lieu, dans la prose classique du V-IVe siècle (notamment dans les œuvres de Platon et d’Aristote) ; la troisième partie examine les néo-formations de la période qui va de l’époque de Théophraste jusqu’à celle de Nonnos. Dans une quatrième partie on trouve les composés attestés dans les inscriptions arcadiennes, ainsi que quelques anthroponymes. En conclusion, cette étude montre les changements de la valeur du premier membre ἐν° dans les différentes catégories : ἐν° remplit plusieurs fonctions, qui, pourtant, partagent les signes d’une perte progressive de signification.