Rôle in vivo de la protéine G monomérique Rac1 dans les cellules musculaires lisses de la sphère pulmonaire : implications en physiopathologies bronchiques et vasculaires
Auteur / Autrice : | Florian Dilasser |
Direction : | Vincent Sauzeau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie, médecine et santé |
Date : | Soutenance le 25/10/2018 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : L'Unité de Recherche de l'Institut du Thorax (Nantes) | |
Jury : | Président / Présidente : Roger Marthan |
Examinateurs / Examinatrices : Marina Pretolani | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Guignabert, Emmanuel Lemichez |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La fonction majeure des cellules musculaires lisses (CML) est la contraction. Dans certaines situations pathologiques, une dérégulation des CMLs conduit à une hyperréactivité et à leur dédifférenciation menant à un remodelage tissulaire. La protéine Rac1 régule in vitro des fonctions essentielles aux CMLs. L’objectif de ma thèse a été de déterminer le rôle de Rac1 in vivo dans les CMLs pulmonaires (bronchiques et vasculaires) et son importance dans le développement de pathologies. La mise en place de modèles expérimentaux m’a permis de mettre en évidence une hyperactivité de Rac1 dans les CMLs bronchiques de souris asthmatiques et dans les CMLs d’artères pulmonaires (AP) de souris atteintes d’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP). Par des approches in vivo et in vitro, j’ai démontré que Rac1 joue un rôle essentiel dans la contraction et la prolifération des CMLs bronchiques. A l’inverse, mes résultats démontrent que Rac1 dans les CMLs vasculaires pulmonaires est impliquée dans la production d’espèces réactives de l’oxygène induisant la prolifération des CMLs et le remodelage des AP associé à l’HTAP. Mes résultats démontrent un rôle différent de Rac1 en fonction de l’origine des CMLs mais identifient Rac1 comme une cible thérapeutique pour les pathologies associées à une hyperréactivité et/ou à un remodelage des CMLs. Un screening in silico, des tests in vitro et ex vivo, nous ont permis d’identifier un inhibiteur de Rac1 : la molécule A41. La nébulisation de l’A41 prévient l’hyperréactivité ainsi que le remodelage bronchique chez les souris asthmatiques, confirmant nos résultats sur le rôle de Rac1 dans l’asthme allergique et son intérêt thérapeutique.