Les Indiens esclaves et libres de la société bourbonnaise au XVIIIème siècle
Auteur / Autrice : | Didier Huitelec |
Direction : | Prosper Ève |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 18/10/2018 |
Etablissement(s) : | La Réunion |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres et sciences humaines, Droit économie gestion, Sciences politiques (Saint-Denis, La Réunion) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche et d'étude des sociétés de l'océan Indien (Saint-Denis, Réunion) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Latchoumanin |
Examinateurs / Examinatrices : Mylène Eyquem-Lebon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Figeac, Jean Marius Solo-Raharinjanahary |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les nombreux travaux portant sur les Indiens à l’île Bourbon / La Réunion ont apporté une bonne connaissance de cette communauté, mais se sont essentiellement intéressés au groupe des travailleurs engagés au XIXe siècle, surtout après 1848. Cette étude, qui s’inscrit dans le cadre des subaltern studies, a pour but de mettre en lumière ce que signifie être un Indien de la société bourbonnaise au XVIIIe siècle. Depuis la mise en culture du café au début du XVIIIe siècle jusqu’à l’abolition de l’esclavage en 1848, les Indiens ne forment pas un groupe homogène puisque certains sont amenés comme main-d’œuvre servile et d’autres sont engagés comme travailleurs libres. Les conditions de vie de ces deux groupes sont différentes. L’étude, qui exploite les fiches 480 individuelles de recensement, porte sur leur nombre, la répartition par sexe, leur localisation spatiale dans la colonie, leur habitat. En interrogeant les archives notariales, les portes des foyers qui s’entrouvrent, dévoilent ainsi les espaces de l’intimité (espace de vie, du repas, du repos, du travail) et offrent une bonne vision de la formation des couples, des relations familiales et extra familiales.