Thèse soutenue

Caractérisation du rôle de l'aluminium dans les interactions entre les microorganismes et les matériaux cimentaires dans le cadre des réseaux d'assainissement

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Auteur / Autrice : Amaury Buvignier
Direction : Etienne PaulAlexandra Bertron
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Genie des procedes et de l'environnement
Date : Soutenance le 28/06/2018
Etablissement(s) : Toulouse, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : ECOLE DOCTORALE MECANIQUE, ENERGETIQUE, GENIE CIVIL ET PROCEDES
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LMDC - LABORATOIRE MATERIAUX ET DURABILITE DES CONSTRUCTIONS - Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés / LISBP - Laboratoire Matériaux et Durabilité des constructions [Toulouse] / LMDC - Laboratoire d'Ingénierie des Systèmes Biologiques et des Procédés / LISBP
Jury : Président / Présidente : Thierry Chaussadent
Examinateurs / Examinatrices : Etienne Paul, Alexandra Bertron, Josée Duchesne, Eric Van hullebusch, Pechaud Yoan, Laurence Guyonnet
Rapporteurs / Rapporteuses : Josée Duchesne, Eric Van hullebusch

Résumé

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Une part importante de la détérioration des réseaux d’assainissement en matériau cimentaire est d’origine biologique. Dans ce contexte, les matériaux à base de ciment alumineux ont montré une meilleure durabilité que ceux à base de ciment Portland ordinaire, couramment utilisés. Les hypothèses de la littérature qui expliqueraient cette meilleure résistance sont centré sur l’aluminium (présent à plus de 50% dans les ciments alumineux pour seulement 5% dans les ciments Portland). L’objectif de cette thèse est de caractériser et hiérarchiser les mécanismes de résistance des matériaux cimentaires lors de la biodétérioration. Cela permettra de comprendre le rôle de l’aluminium dans les interactions entre les microorganismes et les matériaux cimentaires. Après des études en réacteur et des tests de biodétérioration de pâte de ciments en laboratoire, il semblerait que la principale cause de résistance est due à la réactivité des matrices cimentaires plus qu’à un effet inhibiteur de l’aluminium ou du matériau sur les microorganismes.