Thèse soutenue

Contribution à l’étude des mécanismes de sensibilité aux traitements antiandrogènes dans les cancers du sein moléculaires apocrines

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Auteur / Autrice : Thomas Grellety
Direction : Hervé Bonnefoi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Cellulaire et Physiopathologie
Date : Soutenance le 25/06/2018
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Actions for OnCogenesis understanding and Target Identification in ONcology (Bordeaux ; 2016-2021)
Jury : Président / Présidente : Martin Teichmann
Examinateurs / Examinatrices : Hervé Bonnefoi, Martin Teichmann, Florence Dalenc, Jacqueline Lehmann-Che, William Jacot, Christine Varon
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Dalenc, Jacqueline Lehmann-Che

Résumé

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Les cancers moléculaires apocrines sont un sous-groupe de cancer du sein caractérisé par l'expression du récepteur aux androgènes (RA), l'absence du récepteur aux oestrogènes (RE) et l'expression paradoxale de nombreux gènes typiquement exprimés dans les tumeurs RE positives. Une proportion significative de ces patientes va récidiver sous forme de métastases dont la prise en charge repose sur des traitements non spécifiques (chimiothérapies). En préclinique, la lignée cellulaire MDA-MB-453 a été identifiée comme ayant un profil transcriptomique similaire à ce sous-groupe tumoral. En clinique, les essais réalisés dans ce sousgroupe tumoral avec différents anti-androgènes, dont l’abiratérone (inhibiteur de la synthèse des androgènes), retrouvent un bénéfice clinique chez environ 25% des patientes. L’objectif de cette thèse est d’améliorer les connaissances et les prises en charge thérapeutiques spécifiques de ces tumeurs. Nos données précliniques comparatives montrent que l'ODM-201, nouvel antiandrogène, ne présente pas une efficacité supérieure par rapport aux antiandrogènes déjà étudiés. Afin de contourner les limites des lignées cellulaires identifiées dans ce premier projet, nous avons démontré la nécessité de développer de nouveaux modèles : les Patient-Derived-Xenograft orthotopiques. Notre deuxième projet est en faveur d’une meilleure sélection des patientes à traiter par abiratérone notamment basé sur des caractéristiques immunohistochimiques apocrines. Chez les patientes ne présentant pas ces caractéristiques, nous avons isolé CHEK1 comme une cible d’intérêt en combinaison thérapeutique pour majorer les taux de réponse de l’abiratérone en monothérapie.