Matériaux dérivés de colorants pour le photovoltaïque organique
Auteur / Autrice : | Pierre Josse |
Direction : | Philippe Blanchard, Clément Cabanetos |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 06/12/2018 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans ; 2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des Sciences et Technologies Moléculaires d'Angers / MOLTECH-ANJOU |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Françoise Serein-Spirau, Bruno Schmaltz, Renaud Demadrille |
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Audebert, Olivier Maury |
Mots clés
Résumé
Le développement du photovoltaïque organique (OPV) depuis une vingtaine d’années a permis une hausse significative des rendements de photoconversion qui atteignent aujourd’hui 14 %. Ces progrès résultent à la fois de l’optimisation de l’architecture des cellules solaires organiques (OSCs) ainsi que de la mise au point de matériaux donneurs (D) et accepteurs (A) d’électrons performants. Cependant, la complexification notable des voies de synthèse de ces matériaux limite la production à grande échelle de modules OPV en raison de coûts de production élevés et de génération de nombreux déchets. Dans ce contexte et après un premier chapitre retraçant l’historique de l’OPV et les découvertes ayant contribuées à son succès, un deuxième chapitre traite de l’utilisation d’un colorant simple, le dicétopyrrolopyrrole (DPP), dans des matériaux de type p ou n. De nouveaux accepteurs moléculaires ont été synthétisés et l’impact de la nature des chaines solubilisantes et de l’espaceur π-conjugué sur leurs propriétés optoélectroniques est présenté. Un nouveau copolymère de DPP et de spirobifluorène, facilement accessible par des voies de synthèse plus respectueuses de l’environnement, a aussi été développé et caractérisé lors de ce travail et ses performances photovoltaïques sont détaillées. Un troisième chapitre se focalise sur le benzothioxanthène imide (BTXI), bloc encore méconnu dans le domaine de l’électronique organique. Les propriétés électroniques de ce dernier ont été caractérisées et, après une optimisation de sa voie de synthèse, des dérivés de BTXI ont été intégrés avec succès dans des dispositifs de type OSCs et transistors organiques en couche mince (OTFTs).