Proto-matériau végétal et utopies spatio-temporelles : oeuvres végétales contemporaines et pratiques personnelles
Auteur / Autrice : | Maryline Puydebois |
Direction : | Khalil M'Rabet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques et sciences de l'art |
Date : | Soutenance le 13/12/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Université Aix-Marseille. Médiation culturelle des arts |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Lachaud |
Examinateurs / Examinatrices : Olga Kisseleva, Franck Doriac | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Jacques Wunenburger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Il s’agit de s’interroger à partir de notre pratique plastique qui s’intègre dans l’Art Végétal, sur le statut, la fonction et le processus créateur du proto-matériau végétal dans les œuvres contemporaines. Ce travail analyse la capacité du déchet, d’une épluchure de fruit ou de légume à convoquer certains savoir-faire, procédés techniques s’intégrant dans un proto-langage artistique. Ce principe créateur végétal interroge de manière paradoxale la notion de conservation créatrice à partir de matériaux ordinaires et éphémères. Ces dispositifs de préservation de fragments végétaux créent un espace olfactif, tactile et visuel qui rend hommage à la nature précaire. La mobilité d’un espace utopique spatio-temporel se fonde sur la fragmentation de téguments qui constituent la base de structures architecturales nourries d’une double pensée : occidentale et extrême orientale. Mes œuvres interrogent l’éthique écologique d’un contexte occidental de surconsommation par la fragilité de fragments de vanité.