Thèse soutenue

Étude de l’expression des cytokines et métalloprotéases dans les tissus péri-implantaires inflammatoires et rôle potentiel du titane dans les péri-implantites
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Auteur / Autrice : Maxime Ghighi
Direction : Philippe Bouchard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance le 04/12/2017
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Brigitte Grosgogeat-Balayre
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Bouchard, Brigitte Grosgogeat-Balayre, Pierre Layrolle, Marjolaine Gosset, Julien Braux
Rapporteurs / Rapporteuses : Brigitte Grosgogeat-Balayre, Pierre Layrolle

Mots clés

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Résumé

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Les péri-implantites se caractérisent par une destruction inflammatoire irréversible des tissus qui entourent l’implant dentaire. Leur pathogénie est proche des parodontites, maladies inflammatoires chroniques d’étiologie bactérienne entrainant une destruction irréversible de l’os alvéolaire soutenant les dents. Cependant, la réponse inflammatoire et la résorption osseuse diffèrent entre péri-implantites et parodontites. De plus, les traitements conventionnels non chirurgicaux ne sont pas efficaces pour le traitement des péri-implantites. L’objectif de notre travail est d’analyser les différences entre les médiateurs inflammatoires et cataboliques des tissus péri-implantaires en comparaison aux tissus parodontaux malades après une thérapie conventionnelle non chirurgicale. Nous avons bâti une collection biologique d’explants humains de tissus conjonctifs péri-implantaires ou parodontaux malades. Une analyse Multiplex des milieux conditionnés et histologiques des explants a révélé une expression accrue de l’inhibiteur de métalloprotéase TIMP-2, de l’interleukine IL-10 et du RANK-L dans les tissus péri-implantaires. En accord avec une revue de littérature que nous avons mené dans la seconde partie de notre travail, notre hypothèse est que ces différences s’expliqueraient, tout du moins en partie, par la présence de particules de titane au niveau des tissus péri-implantaires. Notre travail participe à la compréhension de la pathogenèse de la maladie et concourt à l’identification de biomarqueurs potentiels pour le pronostic ou le développement d’approches thérapeutiques.