Auteur / Autrice : | Yann Franc de Ferrière |
Direction : | Louis Balmond |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 13/07/2017 |
Etablissement(s) : | Toulon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines. ED 509 (Toulon) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de droit et de politique comparés Jean-Claude Escarras (Toulon) |
Laboratoire : Droits international, comparé et européen (France) - Centre de droit public comparé / CDPC - Droits International- Comparé et Européen / DICE | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Maria Chiara Vitucci, Frédéric Durand, Max Gounelle, Agathe Latré-Gato Lawson |
Rapporteurs / Rapporteuses : Maria Chiara Vitucci, Frédéric Durand |
Mots clés
Résumé
Les questions de genre dans le développement pour l’avancement des droits des femmes et de leur statut ont connu un intérêt croissant au niveau universel, notamment depuis les années 1990 et la Conférence mondiale sur les femmes du Beijing de 1995.L’enthousiasme suscité autour de ces questions est ainsi illustré par les moyens mis en œuvre au Timor par la communauté internationale dans ce domaine en parallèle du processus d’établissement de l’Etat de droit et de construction de ce nouvel Etat dans le contexte post-conflit dans lequel celui-ci se trouve, l’assimilant parfois à un « laboratoire » des Nations Unies pour la mise en œuvre des principes internationaux relatifs à l’établissement de l’Etat de droit et à l’approche de genre dans la reconstruction et la gestion d’un Etat ainsi que des mécanismes de contrôle des droits de l’homme au bénéfice de la femme. Se basant sur une recherche empirique, la présente étude tente ainsi d’analyser de quelle manière le droit international influence non seulement les droits des femmes au Timor d’un point de vue formel, mais aussi et surtout leur statut au sein de la société timoraise.