L’efficacité des mécanismes de protection internationale face aux réserves émises par les États signataires de traités internationaux
Auteur / Autrice : | Jeanne Ringer |
Direction : | Sylvia Preuss-Laussinotte |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 29/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Droit et Science Politique (Nanterre) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de théorie et d'analyse du droit (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphanie Hennette-Vauchez |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvia Preuss-Laussinotte, Stéphanie Hennette-Vauchez, Diane Roman, Bernadette Aubert | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Diane Roman, Bernadette Aubert |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette étude décrit le cadre juridique et pratique actuel de la formulation de réserves par les États parties aux traités internationaux et présente une modification possible de ce cadre. Elle montre comment les réserves peuvent être utilisées pour faire avancer de manière efficace la protection des droits humains, en tant que points de départ du dialogue entre les organes conventionnels et les États signataires.En effet, lors de la création d’un instrument international ayant pour objet la protection efficace des droits humains, la question qui se pose est celle de savoir si une telle protection est possible en présence de réserves.Il apparaît que les réserves émises servent de points de départ pour les Comités à un dialogue constructif avec les États réservataires. En conséquence, les réserves impliquent plusieurs éléments procéduraux importants, à commencer par le nécessaire pris de conscience tant par les États réservataires que les Comités des problématiques spécifiques, afin de permettre un dialogue constructif entre les deux.