L’expression de l’espace dynamique en français L2 par des apprenants italophones
Auteur / Autrice : | Rosa Russo |
Direction : | Marzena Watorek, Patrizia Giuliano |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 22/06/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 8 en cotutelle avec Università degli studi di Napoli Federico II |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, langage, interaction (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Structures formelles du langage |
Jury : | Président / Présidente : Sandra Benazzo |
Examinateurs / Examinatrices : Marzena Watorek, Patrizia Giuliano, Sandra Benazzo, Gabriele Pallotti | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Camilla Bardel, Marina Chini |
Résumé
Les recherches qui se sont intéressées à l’étude des événements de mouvement ont démontré que, pour les coder, les langues utilisent des stratégies de lexicalisation différentes. Selon la proposition de Talmy (1985), les langues romanes correspondent au type ‘verb-framed’(VF), tandis que les langues germaniques sont considérées ‘satellite-framed’(SF). Cette classification qui permet d’identifier des distinctions intéressantes au niveau macro-typologique, mais sa rigidité ne consent pas d’observer la variabilité inter- et intra-typologiques. La thèse étude les événements de mouvement de deux perspectives complémentaires. D’un côté, du point de vue de la typologie, on observe les différences existantes entre les langues appartenant au même groupes typologique et à la même famille génétique. De l’autre côté, du point de vue acquisitionnel, on analyse l’impact des facteurs typologiques sur l’acquisition du français L2 chez apprenants italophones. Dans ce but, on a été construit un corpus de productions sur la base d’un support qui montre des mouvements volontaires et provoqués soumis auprès quatre groupes d’informateurs: deux groupes de natifs (francophones et italophones) et deux groupes d’italophones apprenant le français L2 de deux niveaux de compétence. Les résultats montrent qu’il y a des différences intratypologiques entre les langues génétiquement proches, comme l’italien et le français. De même, ces mêmes différences intratypologiques engendrent des transfert en influençant la restructuration du penser pour parler.