Thèse soutenue

Développement d’alliages de titane innovants à gradient de propriétés pour applications implantaires

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Auteur / Autrice : Stéphanie Delannoy
Direction : Frédéric PrimaLaurence Jordan
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Métallurgie
Date : Soutenance le 07/07/2017
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Chimie physique et chimie analytique de Paris Centre (Paris ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de recherche de chimie Paris
Jury : Président / Présidente : Philippe Vermaut
Examinateurs / Examinatrices : Doina Gordin
Rapporteurs / Rapporteuses : Géraldine Lescaille, Pascal Laheurte

Résumé

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Les travaux effectués concernent le développement d’alliages de titane à gradient d’élasticité. Ils s’inscrivent dans le cadre du développement de matériaux dédiés à l’implantologie dentaire, en collaboration avec l’entreprise Biotech Dental. La discontinuité élastique constatée à l’interface os/implant a été mise en cause dans la survenue de phénomènes de résorption osseuse pouvant conduire à des échecs implantaires. L’abaissement du module en surface pourrait alors permettre un transfert des contraintes plus approprié, à l’origine d’une amélioration de l’ostéo-intégration. Un travail amont, basé sur la considération de paramètres électroniques et d’éléments de biocompatibilité, a permis de sélectionner des alliages pouvant présenter une grande variabilité élastique : le Ti-13Nb-13Zr (%m.) et le Ti-20Nb-6Zr (%at.). Une étude préliminaire menée sur des échantillons fins a permis de confirmer cette variabilité et d’associer les bornes élastiques à différentes microstructures. Nous avons alors développé des approches combinant des séquences de déformation et de traitements thermiques courts sur des échantillons massifs. Ainsi, sur le TNZ, une approche de déformation superficielle par grenaillage d’un état β-trempé a permis d’obtenir un gradient de 65 GPa à 85 GPa sur 400 µm. Une approche de dissolution préférentielle sur le Ti-13-13 a quant à elle conduit à un gradient de 75 GPa à 130 GPa sur 100 µm, par traitement thermique flash d’un état précipité préalablement grenaillé. Ces résultats ont donc validé les combinaisons matériau–stratégie–procédé conçues précédemment. Ils ont aussi permis une rationalisation des différentes approches possibles pour obtenir le gradient.