Auteur / Autrice : | Yohann Guglielmetti |
Direction : | Frédéric Sojcher, Giordano Ferrari |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinéma (et musique) |
Date : | Soutenance le 06/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts plastiques, esthétique et sciences de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut ACTE (Paris ; 2012-...) |
Laboratoire : Institut ACTE (Paris ; 2012-...) | |
Jury : | Président / Présidente : Martin Laliberté |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Sojcher, Giordano Ferrari, Nguyen Trong Binh | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabien Boully |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La sempiternelle recherche de compréhension par le visuel, des émotions générées par la musique, ouvre un horizon de paradoxes au cinéma qui mérite que l'on s'y attarde. L'esthétique du réalisateur-compositeur Tom Tykwer qui réalise ses films comme Wagner compose ses opéras en écrivant partition et livret, et dont l'inflexibilité sur sa double fonction est probablement unique au cinéma, nous sert de modèle pour consolider notre révision de quelques pensées communément admises sur la relation entre musique et images. Nous y revisitons la définition de la musique en tant que matière sonore du film, la question de sa concordance avec l'image, de son indépendance alors qu'elle intègre un tout unifié, ainsi que de son rapport aux sens et à leur transcendance. Les images comme substrat matériel et la musique comme élément de conscience chez ce réalisateur-compositeur, conservent leur autonomie de sens alors même que la partition est intimement liée à la structure du film. Elles s'inscrivent dans un rapport de complémentarité qui remet en cause tout un paradigme basé sur l'idée d'analogie ou de convergence, en somme, de dualité entre images et musique au cinéma.