Auteur / Autrice : | Julien Fleurence |
Direction : | Stéphane Birklé, François Paris |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche clinique, innovation thérapeutique, santé publique |
Date : | Soutenance le 02/05/2017 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Jury : | Président / Présidente : Eric Tartour |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Pecqueur-Hellman | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Isabelle Dimier-Poisson, Michel Salzet |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le glioblastome multiforme (GBM) est la tumeur cérébrale maligne la plus fréquente et la plus agressive chez l’adulte. Malgré l’utilisation concomitante de la chirurgie avec la radiothérapie et la chimiothérapie (protocole de Stupp), le pronostic des patients reste sombre avec un taux de survie à 5 ans inférieur à 10 %. La présence de cellules souches cancéreuses (CSC) favorise le maintien de la tumeur puis l’échappement tumoral responsable de la rechute des patients. Il est donc nécessaire d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques pour améliorer la prise en charge de ces patients. Dans ce contexte, l’immunothérapie, stratégie utilisant le système immunitaire pour traiter le cancer, représente une voie prometteuse.Nous identifions ici le OAcGD2 comme un nouvel antigène tumoral du GBM et a partir de biopsie tumorale provenant d’une cohorte de 37 patients. L’utilisation de primoculture de GBM nous permet de plus de démontrer que ce marqueur est également exprimé par les cellules souches de GBM. Nous apportons la preuve de concept de l’immunothérapie du GBM à l’aide d’anticorps monoclonaux anti-OAcGD2 in vitro et in vivo. A côté de la cytotoxicté immunologique, nous identifions un nouveau mécanisme de mort programmé, l’oncose, mis en jeu par les AcM anti-OAcGD2 permettant de sensibiliser ces cellules aux agents de chimiothérapie comme le témolozomide. L’utilisation de l’immunothérapie ciblant le marqueur gangliosidique tumoral OAcGD2 pourrait ainsi permettre d’améliorer l’efficacité de la thérapeutique actuelle (protocole de Stupp) du GBM