Thèse soutenue

Place des signalisations autophagique et neurotrophiques dans le Gliobastome Multiforme : implications pour les cellules souches cancéreuses

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Auteur / Autrice : Sophie Hombourger
Direction : Mireille VerdierBarbara Bessette
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la vie et de la Terre
Date : Soutenance le 18/12/2017
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Homéostasie Cellulaire et Pathologies
Jury : Président / Présidente : Serge Battu
Examinateurs / Examinatrices : Mireille Verdier, Barbara Bessette, Corinne Chadeneau
Rapporteurs / Rapporteuses : Christine Toulas, Hélène Boeuf

Mots clés

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Résumé

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Le glioblastome multiforme (GBM) est la tumeur cérébrale primaire la plus fréquente et la plus agressive chez l’adulte. Malgré un traitement associant radiothérapie et chimiothérapie, la récidive est quasi systématique du fait de la résistance des cellules tumorales. En effet, elles peuvent détourner des mécanismes de survie, comme l’autophagie, qui est amplifiée lorsque la disponibilité en oxygène est réduite. De la même manière, la signalisation des facteurs de croissance, comme celle des neurotrophines, est détournée de sorte à favoriser la survie cellulaire. Ces deux mécanismes sont connus pour être associés à une population de cellules tumorales particulières, les cellules souches cancéreuses (CSC), identifiées comme participant à la résistance aux traitements du GBM et à la récidive. Elles sont en effet peu sensibles à la radiothérapie et à la chimiothérapie et sont capables de reformer une tumeur. Nous avons ciblé deux objectifs principaux : i) identifier le rôle de l’autophagie et de la signalisation neurotrophique passant par TrkC dans la survie des cellules de GBM soumises à un stress hypoxique, ii) étudier l’implication de ces deux mécanismes dans la mise en place et le maintien d’un compartiment de CSC au sein de la tumeur. Nos travaux (réalisés sur quatre lignées cellulaires de GBM) ont montré que l’autophagie et la signalisation TrkC sont activées en cas de stress hypoxique court (< 24h). De plus, il existe une compensation entre ces deux voies de survie lorsque l’une ou l’autre est déficiente. Nous avons également pu mettre en évidence que la perte de l’une des voies modifie le phénotype de la population des CSC, que ce soit au niveau fonctionnel (prolifération, résistance au Témozolomide) ou au niveau de l’expression des marqueurs de cellules souches. Ainsi l’invalidation de ces voies de survie pourrait influencer l’état plutôt activé ou plutôt quiescent des CSC, ce qui modifie leur résistance au traitement. Cette capacité d’adaptation des CSC souligne l’aspect dynamique de ce compartiment dans le GBM.