Thèse soutenue

Ecriture et masque : Approche sémiotique et poétique

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Auteur / Autrice : Pascaline Zang Ndong
Direction : Isabelle Klock-Fontanille
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 20/12/2017
Etablissement(s) : Limoges
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cognition, comportements, langage(s) (Poitiers ; 2009-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches sémiotiques
Jury : Président / Présidente : Mounira Chatti
Examinateurs / Examinatrices : Isabelle Klock-Fontanille, Mounira Chatti, Ludovic Emane Obiang, Didier Tsala Effa
Rapporteurs / Rapporteuses : Astrid Guillaume, Daniel Noah Mbede

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les questions sur l’existence de l’écriture en Afrique ont toujours intéressé les milieux intellectuels, entre ceux qui pensent que l’écriture sur le continent est un phénomène nouveau, issu de la colonisation et ceux qui le remettent en question. La présente thèse se propose d’analyser la présence de l’écriture dans la société traditionnelle fang et démontrer que toute société a cette volonté d’inscription du sens afin de perpétuer la mémoire collective (rites, croyances et organisation sociale). C’est à travers le masque que cette problématique sera étudiée : le masque comme ce qui permet de lire cette « pensée de l’écriture ». Le second temps de ce travail, abordera le masque dans la littérature, à ses différents niveaux d’appréhension (masque culturel et masque social) sans les considérer comme hétérogènes mais pour en souligner la complémentarité. Puis, voir également comment l’écriture littéraire s’approprie le fonctionnement du masque chez deux auteurs : Ludovic Obiang et Sami Tchak, par la dissimulation ou encore le voile. L’intérêt ici est de reconsidérer la place des motifs traditionnels dans la littérature africaine contemporaine, comme tentative de réponses aux problématiques actuelles.