Thèse soutenue

Scénographie, mise en scène et choix esthétiques : La mise en question de la théâtralité au Théâtre National de Strasbourg sous la direction de Jean-Pierre Vincent.
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Auteur / Autrice : Hanène Othmani
Direction : Luc Boucris
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lettres et arts spécialité Arts du spectacle -
Date : Soutenance le 29/09/2017
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Arts et pratiques du texte, de l’image, de l’écran et de la scène (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Amos Fergombé
Examinateurs / Examinatrices : Guy Freixe, Gérard Lieber, Mireille Losco-Lena
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Goudard

Résumé

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Cette thèse s’intéresse au Théâtre National de Strasbourg durant la direction de Jean-Pierre Vincent (1975-1983). Dans une approche théorique, ce travail revient sur la remise en question de la décentralisation théâtrale et met en avant le contexte artistique, historique, social et politique qui a poussé Jean-Pierre Vincent et son collectif d’artistes à chercher une nouvelle façon d’aborder le théâtre. Tandis que certains mouvements investissent la rue, tels que le Happening ou le Bread and Puppet Theatre…, certains artistes comme Ariane Mnouchkine et Peter Brook se distinguent par une nouvelle approche expérimentale du théâtre qui met le spectateur au cœur de la recherche. Cette approche théorique nous permet de mieux cerner le contexte dans lequel évolue le TNS. En deuxième partie et en revenant sur cette période récente de l’histoire du TNS, ce travail s’interroge sur les notions de « théâtralité » et de « spectateur » à travers les créations « dans les murs » de Jean-Pierre Vincent et « hors les murs » d’André Engel. En nous concentrant sur les questions scénographiques et esthétiques, nous avons essayé de mettre en avant deux manières différentes et pourtant complémentaires d’interroger les codes théâtraux et, ce faisant, de pratiquer un théâtre profondément subversif et critique conduisant à reconsidérer le statut du spectateur, ainsi que ceux du scénographe et du metteur en scène.