Auteur / Autrice : | Luis Alvarez Corrales |
Direction : | Anastasios Giovanidis, Philippe Martins Goncalves |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique et réseaux |
Date : | Soutenance le 14/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, ENST |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Informatique, télécommunications et électronique de Paris |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Traitement et communication de l'information (Paris ; 2003-....) |
Jury : | Président / Présidente : Tijani Chahed |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Gloaguen, Victor Manuel Pérez Abreu Carrión, Fabien Mathieu | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anthony Claude Busson, Marco Di Renzo |
Mots clés
Résumé
Divers études ont abordé le problème de la coopération d’un réseau cellulaire, dont certaines considèrent aléatoirement le positionnement des antennes. Plusieurs auteurs étudient le cas où l’utilisateur choisit les antennes qui le serviront. Pourtant, cette hypothèse n'est pas réaliste. En conséquence, d’autres auteurs proposent former les groupes d'antennes de façon statique. Pour que ces méthodologies soient optimales, ces groupes statiques devraient être formés par rapport à la proximité entre les nœuds. Nous proposons une méthodologie statique basée sur le modèle du plus proche. À l'aide de celle-ci, nous formons des singletons et des paires de nœuds coopératives. Nous fournissons alors une analyse des caractéristiques structurelles et de l'interférence produite par ces deux derniers processus ponctuels. Lorsque le positionnement des antennes suit une loi de Poisson, les processus de singletons de paires associées ne suivent pas une loi de Poisson. Nous pouvons, cependant, rapprocher des métriques de performance du modèle original à l'aide de la superposition de deux processus de Poisson. L’évaluation numériques montre des gains de couverture allant jusqu’à 15 %, en comparaison du modèle non coopératif. Pour que la coopération entre les antennes soit significative, chacune devrait avoir un nombre de ressources suffisante, en plus d'être suffisamment proches. La relation de voisin le plus proche est, alors, redéfinie avec une nouvelle métrique. Les résultats de notre analyse montrent que les gains d’un réseau coopératif dépendent fortement de la distribution des ressources disponibles dans tout le réseau.