Thèse soutenue

Les grandes plantations coloniales dans les routes du tourisme patrimonial : la deuxième vie des demeures seigneuriales goanes et brésiliennes du XIXeme siècle

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Patricia Madeira abrunhosa
Direction : Ernestine CarreiraSophie Saffi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes romanes
Date : Soutenance le 15/12/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : École Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche :  : Maison méditerranéenne des sciences de l'homme (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) - Centre aixois d'études romanes (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Graça Dos Santos
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Saffi, Rita Baleiro
Rapporteurs / Rapporteuses : Jose Pessoa

Résumé

FR  |  
EN

Comment arrive-t-on à sauvegarder un patrimoine rural en péril ? Faut-il le laisser à l’abandon et perdre une mémoire de l’histoire nationale et locale ? Le tourisme peut-il être une solution à la préservation du patrimoine palatial privé et de la mémoire des nombreuses générations qui l’ont occupé?Cette thèse propose d’aborder plusieurs domaines, le tourisme, le patrimoine, architecture, la littérature dans le but de comprendre quel peut-être le devenir du patrimoine palatial qui est situé dans des espaces ruraux construits sur un modèle colonial. A partir de plusieurs sources d’information (interviews, observations sur le terrain, guides, journaux, vidéos, média, réseaux sociaux, etc.) et un état des lieux des maisons seigneuriales privées ouvertes au tourisme, nous avons pu essayer d’évaluer l’atout tourisme pour la préservation du patrimoine palatial privé rural ?Nous avons travaillé sur trois régions rurales lusophones (Vale do Paraíba (Brésil), Ponte de Lima (Portugal) et Goa (Inde)) où un nombre significatif, en termes quantitatifs et qualitatifs, de palais se sont construits jusqu’au XIXe siècle. Ils ont connu leurs jours de gloire, puis le temps a effacé leur importance historique dans la mémoire collective nationale. Ils sont pourtant, par leur architecture, leur production agricole, les pratiques de leurs habitants, les témoins directs de notre histoire. Ces palais connaissent de nos jours des difficultés d’entretien, voire même de survie. Il est utile de confronter les trois lieux sélectionnés: ils sont pareillement menacés de disparitions tout en cherchant des solutions très diversifiées dans leur approche d’une conversion dans le tourisme.