Thèse soutenue

Spécification développementale de la diversité morpho-fonctionnelle des neurones glutamatergiques du gyrus denté de la souris adulte

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Auteur / Autrice : Laurène Save
Direction : Rosa Cossart
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 12/10/2017
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : INMED - Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Valérie Crepel
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Leinekugel, Frédéric Chavane
Rapporteurs / Rapporteuses : Muriel Thoby-Brisson, Djoher Nora Abrous

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Mots clés libres

Résumé

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L’origine temporelle et spatiale détermine de façon critique la diversité des neurones corticaux. Nous nous sommes intéressés au gyrus denté (GD) qui est la principale porte d’entrée des afférences du cortex entorhinal sur l’hippocampe. Il a été rapporté que le GD (hors hile) comprenait deux sous-catégories morpho-physiologiques de cellules glutamatergiques, les cellules granulaires (CG) et les cellules granulaires semilunaires (CGS). Bien qu'elles ne représentent qu’une faible proportion des neurones glutamatergiques du GD, avec une morphologie dendritique et une localisation de leur soma particulière, elles ont été dernièrement identifiées comme étant un composant majeur du traitement de l’information à travers le circuit du GD. Étant donné que les neurones GABAergiques et glutamatergiques pionniers de CA3 ont été montrés comme se développant en neurones supportant les fonctions majeures de réseau, nous nous sommes demandé si une origine temporelle précoce pourrait également spécifier le devenir des CGS. Nous avons alors montré que les CGS sont générées bien avant la population générale des CG et qu'elles présentent des caractéristiques électrophysiologiques particulières contribuant à une excitabilité moindre, qu’elles partagent avec les CG pionnières. De plus, nous avons mis en évidence que les cellules moussues (CM) du hile du GD, faisaient également partie d’une population de neurones générés tôt. Nous avons montré l’existence de contacts entre les axones des CG et CGS et les dendrites des CM générées tôt du hile. Cela mettrait donc en exergue un réseau pionnier au sein du GD entre des populations de neurones générés tôt de différentes sous-structures.