Rôle de la Prokinéticine-2 olfacto-bulbaire dans le contrôle de la prise alimentaire et de l'homéostasie énergétique
Auteur / Autrice : | Marie Mortreux |
Direction : | Christophe Magnan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire |
Date : | Soutenance en 2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La prise alimentaire est motivée et initiée grâce à la coopération d'informations internes renseignant sur l'état des réserves de l'organisme, et des informations externes permettant de donner des informations sur la disponibilité de la nourriture ainsi que sur sa composition énergétique. Nous avons choisi de nous concentrer sur le bulbe olfactif (BO) qui est le premier centre de traitement des odeurs associées à la nourriture, et dont la sensibilité est modulée par le statut nutritionnel de l'organisme, représentant ainsi une véritable interface coordonnant les informations internes et externes dans le but de maintenir l'homéostasie energetique. Au cours de cette thèse, nous avons choisi de cibler la prokinéticine-2 (pk2) olfacto-bulbaire. Cette protéine est fortement impliquée dans la transmission du rythme circadien et a récemment été caractérisée comme étant un neuropeptide anorexigène au sein de l'hypothalamus. De plus, nous avons mis en évidence que l'expression de la pk2 olfacto-bulbaire était modulée à la fois par le statut nutritionnel (nourri ou à jeun) et par le statut métabolique (mince ou obèse) des animaux. A l'aide d'outils pharmacologiques et génétiques, nous avons ainsi pu mettre en évidence que l'injection de protéine recombinante au sein du BO permet de diminuer significativement la prise alimentaire des souris, et ce, même en absence de leptine. Les approches à long-terme ont permis de mettre en évidence que sa sous-expression chronique à l'aide d'un shrna permet d'augmenter la prise alimentaire des animaux et qu'a contrario, sa sur-expression inhibe la prise alimentaire dans nos modèles murins.