La préparation de théragnostic immunoliposomes/immunoniosomes pour le diagnostic et thérapie de la maladie de Parkinson
Auteur / Autrice : | Mine Silindir Gunay |
Direction : | Sylvie Chalon, Denis Guilloteau, A. Yekta Özer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé, spécialité Neurosciences, radiopharmacie |
Date : | Soutenance le 08/09/2016 |
Etablissement(s) : | Tours en cotutelle avec Hacettepe üniversitesi (Ankara), Hacettepe üniversitesi (Ankara). Pharmaceutical technology unit |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Santé, Sciences Biologiques et Chimie du Vivant (Centre-Val de Loire) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Imagerie et cerveau (Tours) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Esen Saka Topcuoglu, Suna Erdogan, Betül Arica Yegin |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Lagarce, Makbule Asikoglu |
Mots clés
Résumé
La maladie de Parkinson (MP) provient de la dégénérescence des cellules du locus nigerproduisant de la dopamine. La barrière hémato-encéphalique (BHE) est un véritable obstacle pour le traitement de la MP car elle empêche ou réduit le passage d’un grand nombre de substances pharmacologiques vers le cerveau. L’encapsulation de ces substances dans des liposomes ou des niosomes avant leur libération intra-cérébrale représente une alternative de choix en raison de la biocompatibilité, la biofragmentation, la non-toxicité et les capacités de ciblage de ces systèmes. A l’heure actuelle le traitement de la MP reste un défi, malgré l’existence de nombreux projets de recherche dans ce domaine. Notre hypothèse est que l’administration de pramipexoleencapsulé dans des liposomes et/ou des niosomes pourrait représenter une approche thérapeutique pertinente. Dans le cadre de la thèse, la caractérisation et la cinétique de diffusion des liposomes et niosomescontenant du pramipexole ont été réalisées. La validation de différentes formulations a été réalisée sur un modèle de BHE constitué de co-cultures cellulaires. Les effets du pramipexoleencapsulé dans des liposomes ou desniosomesont ensuite été étudiés dans un modèle de MP chez le rat obtenu par lésion de la voie dopaminergique nigro-striée à l’aide de 6-hydroxydopamine (6-OHDA). Pour cela, nous avons évalué le comportement rotatoire induit par l’amphétamine et l’expression du transporteur de la dopamine (DAT) par autoradiographie quantitative chez des animaux lésés traités ou non par les nanocapsules. Toutes les formulations que nous avons réalisées ont montré une capacité d’encapsulation d’environ 10% pour une taille de 100 nm, avec une cinétique de dispersion compatible avec une utilisation in vivo. Dans notre modèle de co-culture cellulaire, nous avons déterminé que nos formulations permettent le franchissement de la BHE. Chez les animaux lésés à la 6-OHDA, la quantification du DAT indique que l’administration de pramipexole réduit l’intensité de la lésion, que la substance soit administrée seule ou encapsulée dans des niosomes. Ces travaux montrent l’intérêt potentiel de l’administration de principe actif encapsulé pour le traitement de la MP, et devront être poursuivis afin d’optimiser cette approche thérapeutique, notamment au niveau des doses.