Biomarqueurs moléculaires du bien-être et du sexe chez l'esturgeon sibérien (Acipenser baerii) en aquaculture
Auteur / Autrice : | Rémy Simide |
Direction : | Simone Richard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie et de la santé |
Date : | Soutenance le 07/03/2016 |
Etablissement(s) : | Toulon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mer et Sciences (Toulon ; 2012-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Processus de Transferts et d'Echanges dans l'Environnement (La Garde, Var) |
Jury : | Président / Présidente : Nardo Vicente |
Examinateurs / Examinatrices : Simone Richard, Nardo Vicente, Patrice Couture, Pascal Fontaine, Sandrine Gaillard, Laurent Dulau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Couture, Pascal Fontaine |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
L'élevage de l'esturgeon est long et principalement orienté vers la production de caviar issu des ovocytes. Afin d'accroître la productivité des aquacultures, il est avantageux de maintenir les femelles avec un minimum de stress et dans un bon état de santé et de bien-être. En effet, l'allocation énergétique durant le développement des poissons entre les différents compartiments physiologiques (croissance, immunité, allostasie, reproduction) déterminera en partie le taux de croissance, le risque de maladies ou encore la quantité et la qualité d'ovocytes produits. Cette thèse traite de biomarqueurs dit de réponse cellulaire au stress, de l'immunité et du stress oxydatif qui permettent d'évaluer le stress, l'état de santé et le bien-être des esturgeons. Un protocole expérimental destiné à produire un gradient de conditions de bien-être, basé sur une complémentation alimentaire et une mise à l'épreuve est présenté en détails et le traitement des résultats à l'aide d'analyses uni- et multi-variées est discuté. Ces données sont aussi placées dans un contexte plus général de travaux effectués en élevage.S'il est intéressant d'avoir des esturgeons en bonne santé en élevage, il est aussi pertinent de sélectionner au plus tôt les femelles. Actuellement, il est nécessaire d'attendre plusieurs années avant de diriger les mâles vers la filière chair et de poursuivre l'élevage des femelles jusqu'à la production de caviar. En effet, les gonades des juvéniles sont indifférenciables et il n'y a pas de dimorphisme sexuel. Cependant, le sexe des esturgeons est très certainement déterminé par la génétique. Cette thèse propose plusieurs méthodologies pour identifier un marqueur génétique du sexe exploitable sur des juvéniles âgés de 3 mois.