La représentation des femmes dans l’œuvre romanesque et théâtrale d’Octave Mirbeau
| Auteur / Autrice : | Lisa Rodrígues Suárez |
| Direction : | Pierre Glaudes |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Littérature et civilisation française |
| Date : | Soutenance le 24/02/2016 |
| Etablissement(s) : | Paris 4 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Éléonore Reverzy |
| Examinateurs / Examinatrices : Marie-Françoise Melmoux-Montaubin, Alain Pagès, Fabienne Bercegol |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour objet d’étudier le rapport entre la réalité objective des femmes au XIXe siècle et la représentation qu’en donne Octave Mirbeau dans ses œuvres romanesques et théâtrales. L’analyse se divise en trois parties, qui étudient le sujet en partant des aspects les plus concrets de l’écriture de Mirbeau et en allant vers les plus allégoriques. La première partie, intitulée « la femme, entre réalisme et caricature », analyse le degré de réalisme présent dans la construction des personnages féminins, en prenant appui sur différents critères de classification (les catégories sociales, les relations au sein du couple, les transgressions). La deuxième partie, intitulée « Une entreprise de mythification ? », analyse les influences scientifiques, littéraires et philosophiques prégnantes à la fin du XIXe siècle et qui constituent le contexte culturel dans lequel baigne l’écrivain. La troisième partie, « une entreprise symbolique plaçant la femme au cœur des combats politiques de Mirbeau » est un dépassement des questions évoquées précédemment, analysant la création d’un type novateur de féminité. Le but de cette troisième partie est de montrer que la femme incarne une valeur ambivalente, tantôt symbole de la société corrompue, tantôt symbole de liberté et de résistance à cette corruption. Le monde a beaucoup changé ces dernières années et en conclusion des aspects contemporains de la pensée de Mirbeau seront abordés, ainsi que la dimension postmoderne de son univers.