"Je jure". Histoire de la fidélité politique des Lumières à Napoléon
Auteur / Autrice : | Francesco Buscemi |
Direction : | Pierre Serna, Daniele Menozzi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 09/12/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 1 en cotutelle avec Scuola normale superiore (Pise, Italie) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Histoire de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Equipe d'accueil Modernités et révolutions (Paris ; 2006-2013) |
Etablissement d'accueil : Scuola normale superiore (Pise, Italie) | |
Jury : | Président / Présidente : Gilles Bertrand |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Serna, Daniele Menozzi, Anna Maria Rao | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alberto Mario Banti, Pierre-Yves Beaurepaire |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le recours fréquent aux serments pendant la décennie révolutionnaire a déjà attiré l’attention de nombre d’historiens. Le serment civique a été surtout considéré en tant qu’acte significatif autour duquel semble s’être joué la légitimité révolutionnaire. Effectivement, du serment du roi et des députés de février 1790, à celui des prêtres adhérents à la Constitution civile du clergé, ou encore à celui que la troupe doit prêter après la fuite du roi, des formules constitutionnelles de 1791 et 1792 à celles de haine à la royauté de l’âge du Directoire, jusqu’aux variations apportées par Napoléon, le serment est un élément fondamental de la grammaire politique révolutionnaire. Mon projet de recherche se propose de considérer le serment dans une perspective plus vaste, en comparant la situation française aux expériences des Républiques Sœurs, en élargissant mon propos jusqu’à l’âge de la Restauration pour révéler l’importance du serment dans la culture politique contemporaine.