L'Afrique face aux défis de l'économie post-pétrole : du rôle des institutions financières de développement dans la promotion des énergies renouvelables
| Auteur / Autrice : | Succès Masra |
| Direction : | Gaël Giraud |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences économiques |
| Date : | Soutenance le 30/09/2016 |
| Etablissement(s) : | Paris 1 |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Berthélémy |
| Examinateurs / Examinatrices : Gaël Giraud, Sophie Chauvin, Bruno Tinel | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Mehrdad Vahabi, Laurence Tubiana |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En 2015, lors de la COP21, à l’occasion de l’accord global sur le climat de Paris, l’Afrique s’est engagée sous le Leadership du Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de ses autres Partenaires Techniques et Financiers, à installer à l’horizon 2030 une capacité de 300 GW d’énergies renouvelables. Cet ambitieux objectif de l’Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables (AREI) dont la BAD est agence d’exécution, vient compléter son engagement sur la décennie 2005- 2015, qui a permis de faire passer la part des énergies renouvelables de 4% à 20% de son portefeuille. Et pourtant, l’Afrique reste le continent qui, malgré son fort potentiel en énergies renouvelables (solaire :10 TW ; hydroélectrique : 350 GW ; éolien :110 GW, et géothermie : 15 GW), a 2/3 de sa population (645 millions) sans accès aux sources modernes d’énergie (BAD, 2016).C’est dans ce contexte d’urgence d’une part et de besoin de solutions durables d’autre part que notre thèse, en s’appuyant sur des projets structurants d’énergie renouvelables instruits et suivis sur la période 2010-2015 comme Economiste Principal de l’Energie au sein de la BAD, a consisté à analyser comment la BAD, en tant que première Institution Africaine de financement du développement couvrant les 54 pays africains, peut-elle mieux appuyer l’Afrique à faire face aux défis de l’économie post-pétrole grâce à une promotion plus efficace des énergies renouvelables. Cette analyse, normative, nous a permis d’aboutir à une double série de recommandations à la fois internes et externes à la BAD, dans la perspective d’une amélioration de l’efficacité de l’aide publique au développement drainée par cette Institution.