Auteur / Autrice : | Delphine Caillaud |
Direction : | Yves Dutercq, Carole Daverne-Bailly |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance en 2015 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, éducation, interactions (Nantes) |
Résumé
Même si l'on peut faire le constat général que la parité entre les hommes et les femmes n’est pas atteinte dans les écoles d'ingénieurs. Ces lieux de formation se sont progressivement ouverts à une diversification des profils sexués et sociaux de leurs élèves, notamment avec l'inclusion de plus de boursiers. Mais qu'en est-il des boursières ? Le fait qu'il n'y ait plus de bastions exclusivement masculins change la représentation globale d'une société sur les femmes et les rapports sociaux de sexe. Cependant, notre recherche prouve que les stéréotypes restent prégnants dans ces formations. À travers une étude qualitative et quantitative, notre volonté a été de montrer la manière dont ces élèves ont pu s'engager dans un parcours moins « conventionnel ». Ainsi, nous avons interrogé vingt élèves-ingénieurs boursiers et boursières afin de voir les différentes interactions avec leur environnement social. Puis, nous avons élaboré un questionnaire qui nous a permis de mettre en relief les points de convergence et/ou de divergence entre les parcours féminins et masculins. Notre objectif étant de comprendre le parcours de "mobilité" de genre et de classe et de mettre en lumière les enjeux et le « coût » de la transgression qui y sont associés.