Auteur / Autrice : | Sophie Mentzel |
Direction : | Patrick Berthier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 08/11/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Littératures Antiques et Modernes (Nantes) |
Jury : | Président / Présidente : Olivier Bara |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Fix, Roxane Martin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Florence Naugrette, Jean-Claude Yon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Entre 1820 et 1840, alors que la France est gouvernée par des rois, le théâtre, tous genres confondus, choisit de déconstruire ce modèle naguère transcendant, à partir duquel se structurait le théâtre classique. Rois et reines ne sont plus seulement des emplois nobles, des figures hiératiques figées, mais des personnages instables, mobiles, menacés. Tous les symboles qui définissaient la royauté sont ainsi repensés sur la scène romantique au profit de l’esprit de subversion : l’espace, les décors, les accessoires, les emplois théâtraux, dévoilent la fragilité de la royauté. Le théâtre désacralise la fonction royale et endosse une fonction polémique aux yeux de la collectivité. À l’ère du spectaculaire, la représentation de la royauté subit une profonde mutation esthétique, dont les conséquences politiques voire anthropologiques entrent en résonance avec les inquiétudes d’une époque.