Images de la transgression : Carmilla (1872), Dracula (1897) et les vampires d'Anne Rice
Auteur / Autrice : | Alethea Paquiot |
Direction : | Élizabeth Durot-Boucé |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures étrangères |
Date : | Soutenance le 04/11/2016 |
Etablissement(s) : | Le Havre |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Normandie Humanités (Mont-Saint-Aignan, Seine-Maritime) |
Partenaire(s) de recherche : | Normandie université : Normandie Université (2015-....) |
Laboratoire : Groupe de recherche identités et cultures, équipe stratégie des pacifiques (Le Havre) | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Naugrette |
Examinateurs / Examinatrices : Gaïd Girard, Claude Maisonnat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Pierre Naugrette, Redouane Abouddahab |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Devenu célèbre sous les traits de Dracula, le vampire est un monstre révélateur et résilient qui s'est fait archétype incontournable de la culture populaire et dont l'existence diégétique précède le roman de Bram Stoker. Du folklore à la fiction et de l'ombre à la lumière, son évolution est représentative des sociétés et des époques dans lequel il revient à la vie. A la fois transgressifs et normatifs, ses avatars jouent un rôle cathartique en incarnant le refus des lois humaines naturelles et divines, mais aussi la réitération de ces règles et la création de canons littéraires. Cette étude diachronique centrée sur "Carmilla" (1872), "Dracula" (1897) et les vampires d'Anne Rice démontre que leurs aventures invitent à réfléchir autant aux conséquances des fautes qu'à la validité des normes, à l'essence de la nature et des failles humaine et à la fonction libératrice des personnages de fiction et particulièrement des monstres.