Frittage « flash » de céramiques sous courant alternatif
Auteur / Autrice : | Emmanuelle Bichaud |
Direction : | Marlu César Steil, Jean-Marc Chaix, Claude Carry |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux, mécanique, génie civil, électrochimie |
Date : | Soutenance le 15/02/2016 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'électrochimie et de physicochimie des matériaux et des interfaces (Grenoble, Isère, France ; 1995-....) - Science et ingénierie des matériaux et procédés (Grenoble, Isère, France ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Goeuriot |
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabrice Mauvy, Fabrice Rossignol |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le procédé de frittage ultra rapide « flash sintering » a vu le jour il y a cinq ans. Cette technique permet le frittage de céramiques conductrices en moins de 5 secondes, avec des températures de four beaucoup plus basses que le frittage conventionnel. L’utilisation des capacités du flash sintering en tant que procédé nécessite d’en comprendre les mécanismes, qui sont encore mal connus et très discutés. L’objectif cette thèse est la compréhension du phénomène de flash sintering et de son origine. Les travaux se sont concentrés sur la zircone et les composites alumine-zircone, et sur les phénomènes observés lorsqu’un champ électrique constant est appliqué. Ils s’appuient sur deux types d’expériences : le chauffage à vitesse constante et le frittage en palier de température. Une attention particulière a été portée à la conductivité effective des matériaux. En s’appuyant sur le frittage conventionnel de ces matériaux et des mesures d’évolution de leur conductivité, ce travail a permis de montrer que l’origine du frittage ultrarapide est la puissance dissipée par effet Joule dans le matériau. Cette dissipation couplée à l’activation thermique de la conductivité ionique provoque un emballement couplé de la température et du courant électrique. Cette interprétation est en accord avec l’ensemble des données expérimentales, qui ne nécessitent pas l’existence d’autres effets du courant ou du champ, même s’ils ne peuvent être exclus a priori.