Thèse soutenue

Entre gestion et éducation dans la petite enfance au Brésil et en France : des implications professionnelles sous tension.
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Auteur / Autrice : Silvia Valentim
Direction : Gilles MonceauJader Janer Moreira Lopes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de l'éducation - Cergy
Date : Soutenance le 29/03/2016
Etablissement(s) : Cergy-Pontoise en cotutelle avec Universidade federal fluminense (Niteroi, Brésil)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Droit et Science politique (Cergy, Val d'Oise))
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Ecole, mutations, apprentissages (2010-)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Zoia Prestes, Ligia Aquino, Sylvie Rayna
Rapporteurs / Rapporteuses : Zoia Prestes, Julie Delalande

Mots clés

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Résumé

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Éducateurs de jeunes enfants dans le privé et le public en France et au Brésil : Quel rapport au travail ? Au Brésil ainsi qu’en France la prise en charge du jeune enfant pose des questions sociales ancrées dans l’histoire singulière de chaque pays. Ces questions concernent leur accueil dans les institutions collectives, mais aussi et surtout le rôle de ses l’Etat dans la prise en charge de la petite enfance. L’interférence de l’Etat a été marquée au cours des dernières années en France par l’arrivée en 2004 de la logique de marché dans le secteur. En effet, l’action étatique s’efface peu à peu de la gestion des crèches. Cependant l’Etat reste présent, en particulier par l’intermédiaire de la PMI qui délivre les agréments de fonctionnement, à travers les services petite enfance des villes qui organisent l’attribution des places aux familles. L’Etat intervient aussi et surtout via la CAF permettant ainsi de garantir des tarifs en fonction du quotient familial. Depuis 2004, l’Etat fait appel à des prestataires privés, il s’agit des associations mais aussi d’entreprises spécialisées dans la gestion de crèches. La création d’un marché par le système des appels d’offre n’a fait que renforcer ce processus. Au Brésil les institutions privées d’accueil du jeune enfant existent, le nombre des crèches publiques ne satisfaisant pas la demande en termes de nombre de place, ni en termes d’exigences de prestations. L’Etat n’intervient pas financièrement. De ce fait, le système privé répond aux critères d’une certaine catégorie de la population pouvant payer le service. Ma problématique consiste donc à essayer de comprendre : Quelles effets l’intervention financière (et par conséquent décisionnaire) de l’Etat dans la prise en charge de jeunes enfants produit sur le travail réalisé par les professionnels auprès du jeune enfant ? Cadre conceptuel et théorique : il serait principalement constitué des références appartenant à l’Analyse Institutionnelle et la sociologique clinique Méthodologie : Déjà initiée dans le cadre du Master 2, la démarche ethnographique sera exploitée et continué dans ce travail, elle sera complétée par entretiens cliniques réalisés auprès des éducatrices de jeunes enfants ( en France ) et des « professoras » au Brésil, ainsi qu’une recherche documentaire, permettant de comprendre et suivre les actions des Etats (français et brésilien pour le secteur.) La population étudiée sera composée des professionnels de la petite enfance. Résultats : ils visent à apporter un éclairage sur les enjeux actuel du secteur et ce en comparaison avec une culture autre et un autre cadre étatique. Cet éclairage peut permettre une meilleure adaptation aux besoins de la population visée, en termes de formation professionnelle. Il s’agit d’un travail à visée qualitative.