Essai sur la reformulation de la théorie quantitative de la monnaie par Maurice Allais
Auteur / Autrice : | Ramzi Klabi |
Direction : | Jean Magnan de Bornier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 20/06/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences Economiques et de Gestion d'Aix-Marseille (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Groupe de recherche en économie quantitative d'Aix-Marseille |
Jury : | Président / Présidente : André Lapied |
Examinateurs / Examinatrices : André Lapied, Alain Béraud, Georges Prat, Cyril Hédoin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Alain Béraud, Georges Prat |
Mots clés
Résumé
En 1965, Allais proposa une reformulation tout à fait originale de la théorie quantitative de la monnaie. Il s’agit de la théorie Héréditaire et Relativiste (HR) de la demande de monnaie. Apparue une décennie après la reformulation friedmanienne et la publication du modèle de Cagan (1956) relatif aux hyperinflations, cette théorie n’a pas réussi à se frayer une voie dans le champ de l’analyse monétaire. Plusieurs raisons ont concouru au non succès de cette théorie dont notamment son cadre conceptuel tout à fait étrange par rapport aux approches alors dominantes. L’objet de notre thèse est d’interroger l’apport de la théorie HR en tant que reformulation de la théorie quantitative et ce par rapport à la question de la stabilité de la demande de monnaie.Cette thèse est composée de trois parties. La première partie développe certains préludes nécessaires à l'analyse de la théorie HR (partie I). Les deux dernières parties contiennent les deux principaux résultats de notre travail. Le premier est que la théorie HR constitue une reformulation « ontologique » de la théorie quantitative, qui passe par la considération du temps psychologique-le temps tel que ressenti par l’ensemble des agents économiques (Partie II). Le second résultat est que la théorie HR, en tant que théorie macroéconomique, est grosse d’un changement paradigmatique qui fait écho à celui introduit en physique par la théorie de la relativité : pour certains phénomènes monétaires, la théorie HR substitue à l’explication par des relations causales entre agrégats une explication par la seule déformation psychologique du temps (Partie III).