Les organisations internationales et la résolution des conflits post-bipolaires en Afrique
Auteur / Autrice : | Thierry Sèdjro Bidouzo |
Direction : | Hélène Tigroudja, Frédéric Joël Aïvo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance le 19/03/2016 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille en cotutelle avec Université d'Abomey-Calavi (Bénin). Faculté de droit et de sciences politiques |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences juridiques et politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches internationales et communautaires (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Koffi Ahadzi-Nonou |
Examinateurs / Examinatrices : Yao Abraham Gadji, Jean-François Akandji-Kombé, Ludovic Hennebel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Yao Abraham Gadji, Jean-François Akandji-Kombé |
Mots clés
Résumé
Le droit international, dans son rôle de « vigie » ou de « vigile » de la sécurité internationale, est parfois éprouvé par la délicate équation du défi de la paix en Afrique. En effet, depuis que ce continent est devenu « [acteur] de sa propre histoire », - avec le nouveau décor international occasionné par la fin de la période bipolaire -, paradoxalement, il est également devenu un terrain fertile en conflits. En dépit des mutations ou des « dynamiques du droit international », opérées par les Organisations internationales dans la pratique du maintien de la paix, la dynamique évolutive des conflits et leur nature irrégulière, posent bien de difficultés. Et c’est le nœud de ces rapports ambigus entre les Organisations internationales et les conflits en Afrique qu’il convient de tenter de défaire, en en appréhendant tour à tour, leur implication, puis leur contribution à la résolution desdits conflits. De cette double appréhension, émerge le besoin, dans les stratégies de résolution des conflits, d’une prise en compte aussi bien de la violence visible que de la violence invisible ; celle-ci suppose une réelle connaissance des vrais déterminants conflictuels. D’où la nécessité d’un droit régional africain de maintien de la paix car, la paix objective doit être accompagnée de la paix subjective