Auteur / Autrice : | Sadia Agsous |
Direction : | Masha Itzhaki |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littératures et civilisations |
Date : | Soutenance le 28/01/2015 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, littératures et sociétés du monde (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de Recherches Moyen-Orient Méditerranée / CERMOM EA 4091 |
établissement de préparation : Institut national des langues et civilisations orientales (Paris ; 1971-....) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Masha Itzhaki, Laurence Denooz, Gisèle Sapiro, Sobhi Boustani |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Denooz, Gisèle Sapiro |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette recherche porte sur l’analyse des problématiques des langues et des identités dans le roman composé en hébreu par des membres de la minorité palestinienne d’Israël – (Texte hybride selon Yassir Suleiman, 2013). Elle combine deux volets, l’un diachronique et l’autre analytique. D’une part, elle examine l’histoire du roman palestinien en hébreu, et les différents lieux dans lesquels l’hébreu et l’arabe, le Palestinien et le Juif israélien, minorité et majorité se rencontrent. D’autre part, l’approche comparative des œuvres d’Atallah Mansour (1935), d’Anton Shammas (1950) et de Sayed Kashua (1975) est proposée à partir de leur double appartenance, hébraïque et palestinienne. Elle envisage ces œuvres dans le cadre de la littérature mineure, de l’identité hybride postcoloniale et de l’espace tiers formulé par Mahmoud Darwich. L’enjeu est d’étudier les contours d’une narration palestinienne minoritaire engagée par des écrivains dans un processus de déconstruction, de reconfiguration et de correction de la représentation du personnage Palestinien dans la littérature hébraïque.