Thèse soutenue

Phrases averbales et fragments de l’espagnol oral : étude de corpus

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Auteur / Autrice : Oscar Garcia Marchena
Direction : Anne Abeillé
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage. Linguistique théorique, descriptive et automatique
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences du langage (Paris1992-2019)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Jonathan Ginzburg
Examinateurs / Examinatrices : Anne Abeillé, Jonathan Ginzburg, Antonio Moreno Sandoval, Frédéric Sabio, Brenda Laca, Enric Vallduví
Rapporteurs / Rapporteuses : Antonio Moreno Sandoval, Frédéric Sabio

Résumé

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Les phrases averbales se distinguent des fragments car (es premières sont analysées comme des structures non elliptiques dont la tête est réalisée par une partie du discours différente du verbe fléchi, alors que les deuxièmes sont des structures dont la tête ou l'argument sélectionné est elliptique. Cette thèse en présente une typologie et une étude sur leur emploi dans un corpus oral de l'espagnol contemporain (CORLEC) composé de 63000 énoncés de genres différents, classés en monologiques et dialogiques. Cette typologie distingue deux types propres aux phrases averbales : polaires et existentielles, ainsi que deux types propres aux fragments : modifieurs et argumentaux, à tête verbale elliptique. Le reste des types (épistémiques, évaluatives et illocutoires) forment aussi bien des phrases averbales que des fragments, qui se distinguent par leur structure syntaxique : les fragments correspondent à des phrases averbales avec un argument elliptique. L'analyse du corpus montre que les phrases averbales et les fragments sont assez fréquents en racine (7434 items, soit 11,7'5% de tous !es énoncés du corpus), et plus rares en subordination (734 items). Elles sont aussi plus fréquentes dans les genres dialogiques que. Dans les monologiques (13 % vs. 8%). De même, en racine, les fragments sont plus fréquents que les phrases averbales, alors que les phrases averbales sont plus facilement subordonnées que les fragments. Cette analyse a donné lieu à une base des données de 8168 énoncés sans verbe, dont les phrases averbales ont été classifiées par leur structure et leur type syntaxique, ainsi que par la partie du discours de leur tête.