Enjeux éthiques à la formation des étudiants et des professionnels dans le cadre d'une prise en charge préventive des effets morbides du vieillisement
| Auteur / Autrice : | Benoit Tudrej |
| Direction : | Christian Hervé |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Éthique médicale |
| Date : | Soutenance le 25/11/2015 |
| Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion (Malakoff, Hauts-de-Seine ; 1996-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019) |
| Laboratoire : Laboratoire Ethique Politique et Santé / EA 4569 | |
| Jury : | Président / Présidente : Laurent Teillet |
| Examinateurs / Examinatrices : Christian Hervé, Laurent Teillet, Virginie Halley des Fontaines, Marc Paccalin, Marie-France Mamzer, Olivier Saint-Jean |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Introduction. Bien que rappelé dans la loi de Santé Publique de 2004, la prise en charge des déterminants de santé liés au vieillissement est insuffisamment prise en compte dans la démarche de soins primaires par les médecins généralistes (MG). Objectifs En comprendre les raisons et révéler les tensions éthiques qui en découlent. Quelles pistes pour améliorer cette prise en charge ? Méthodologie Phase 1 : Entretiens semi-directifs auprès de MG. Phase 2 : Analyse des comptes rendus d'hospitalisations. Phase 3 : Analyse d'une méthode de coordination ville-hôpital. Résultats Les MG reconnaissent faire de la prévention cardiovasculaire essentiellement. Pour les autres déterminants, ils sont favorables à un transfert de compétence dont le champ reste à définir, mais ils souhaitent rester au centre de la prise en charge préventive. Les services hospitaliers abordent peu la prévention du vieillissement et ne prennent le relai que sur ce qui relève de leur spécialité. Les raisons sont multiples dont notamment le mode de financement et une approche médicale par pathologie. Conclusion La médecine intégrée devrait permettre une prise en charge de ces déterminants au prix d'un changement de paradigme concernant l'organisation des soins allant au-delà d'une meilleure coordination interprofessionnelle et ville-hôpital.