Thèse soutenue

L’ouverture de l’énoncé en allemand L2 : De la compréhension d’un phénomène à son appropriation et à son enseignement. Perspectives en didactique des langues
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Auteur / Autrice : Catherine Felce
Direction : Dominique Montagne-MacaireGeorges Daniel Véronique
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage
Date : Soutenance le 30/11/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Équipe d'accueil Didactique des langues, des textes et des cultures (Paris)
Jury : Président / Présidente : Marzena Watorek
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Montagne-Macaire, Georges Daniel Véronique, Marzena Watorek, Sandra Benazzo, Odile Schneider-Mizony, Rita Carol
Rapporteurs / Rapporteuses : Sandra Benazzo, Odile Schneider-Mizony

Résumé

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Notre recherche vise à enrichir la réflexion didactique sur les modalités d’un enseignement susceptible de favoriser dès les premières années d’apprentissage de l’allemand au collège (soit en 6ème et en 5ème) la mise en place de préférences discursives spécifiques à la langue-cible. Plutôt que de nous focaliser sur le placement verbal second dans les énoncés déclaratifs, nous avons fait le choix de nous intéresser à l’ouverture et à la position préverbale. Il s’agit en effet d’un champ que des apprenants même avancés n’investissent pas de manière conforme, en dépit d’une maîtrise avérée des règles morphosyntaxiques de la langue-cible. Dans la mesure où, en allemand, la position préverbale n’est pas déterminée sur le plan syntaxique, il est nécessaire de recourir à des catégories textuelles ainsi qu’à des critères pragmatiques liés à l’organisation informationnelle des constituants pour comprendre les phénomènes qui président au choix de l’élément à l’ouverture. Partant de là, nous avons incorporé ces aspects aux tâches proposées dans le cadre du cours afin de susciter une mise en œuvre de ces principes et de modifier les préférences de traitement des apprenants. Le travail d’appropriation relève aussi de processus intrapsychiques qui posent certes des limites à l’intervention enseignante mais dont la prise en compte permet d’élaborer des propositions didactiques étayées sur le plan linguistique et psycholinguistique. Adossée à la recherche en acquisition des langues (RAL), notre étude s’appuie sur l’analyse des réalisations de l’ouverture dans un corpus de productions d’apprenants de manière à recomposer nos propositions d’intervention en fonction des observations recueillies sur le terrain et de telle sorte qu’elle s’accorde à une progression d’apprentissage. Des notions linguistiques plurielles nous ont ainsi permis de mettre en lumière et d’exploiter à des fins d’enseignement des fonctions spécifiques liées à l’ouverture de l’énoncé en allemand. La RAL offre à notre travail un cadre d’analyse, des résultats permettant de comprendre la dimension cognitive de l’apprentissage et des notions qui fournissent un étayage théorique aux propositions didactiques que nous formulons.