Thèse soutenue

La nourriture chez Marcel Proust

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Auteur / Autrice : Junko Meguro
Direction : Pierre-Edmond Robert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue, littérature et civilisation françaises
Date : Soutenance le 19/06/2015
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....)
Laboratoire : Centre de Recherche sur les Poétiques du XIXe siècle (Paris)
Jury : Président / Présidente : Pierre-Louis Rey
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Edmond Robert, Pierre-Louis Rey, Stéphane Chaudier, Anne Simon

Résumé

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La présente étude est destinée à l’éclaircissement de la représentation de la table, des plats, de la nourriture et également de la cuisine, du restaurant et de la salle à manger figurés dans les œuvres de Proust, À la recherche du temps perdu en particulier. Proust, qui subit l’influence des romanciers du XIXème siècle où les écrivains tels que Balzac et Flaubert décrivent la nourriture en tant que motif littéraire, a inclus dans ses romans une profusion d’allusions à la nourriture et de scènes de la table et de l’acte de manger. La première partie est consacré à examiner le plat, le bœuf à la casserole, apparu dans « le drame du coucher », qu’on sert dans la salle à manger familiale comme rite quasiment religieux, qui peut rassurer le garçon angoissé, parce que cette espace rappelle le ventre maternel, espace le plus rassurant de tous. Par la suite, notre thèse traite de la relation entre l’épisode de la madeleine et celui de la mort de Bergotte, car si on considère la question de la résurrection dans le sens religieux, où on voit le thématique mort et résurrection dans ce deuxième épisode. La madeleine qui figure comme le symbole de la résurrection ou de la naissance et les pommes de terre, à cause desquelles Bergotte croit avoir un simple malaise digestif, alors qu’il est en train de mourir, ont des points communs. Enfin, notre objet de recherche s’est étendu à la relation entre la nourriture ou l’espace des repas et les personnages, et cette relation fait souvent appel aux œuvres du XIXe siècle où la nourriture devient un miroir des personnages.