Etude des processus décisionnels lors des déplacements collectifs chez le cheval domestique (Equus ferus caballus)
| Auteur / Autrice : | Léa Briard |
| Direction : | Odile Petit, Jean-Louis Deneubourg |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Ecologie-éthologie |
| Date : | Soutenance le 28/09/2015 |
| Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Université libre de Bruxelles (1970-....) |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des Sciences de la vie et de la santé (Strasbourg ; 2000-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut pluridisciplinaire Hubert Curien (Strasbourg ; 2006-....) |
| Jury : | Président / Présidente : Bernard Thierry |
| Examinateurs / Examinatrices : Bernard Thierry, Claude Tomberg | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Richard Bon, Olivier Pays-Volard |
Mots clés
Résumé
La vie en groupe représente de nombreux défis pour les animaux et l’un d’entre eux est le maintien de la cohésion groupe. Comment les animaux décident collectivement vers où et quand se déplacer,se nourrir, se reposer alors qu’ils n’ont pas les mêmes motivations ou besoins ? Dans ce travail de thèse je me suis intéressée aux mécanismes qui sous-tendent les décisions collectives lors des déplacements chez le cheval domestique et notamment le poids des différences interindividuelles et des relations sociales sur ces mécanismes. Pour cela, j’ai étudié quatre groupes de chevaux contenant uniquement des juments ou des groupes familiaux contenant un étalon et des juments.J’ai pu mettre en évidence 1) l’absence de leader et l’existence de décision partagée par l’ensemble du groupe, 2) l’importance de la personnalité et des relations sociales sur les décisions, 3) l’impact de la période précédant le départ sur la rapidité du consensus et 4) la coexistence de mécanismes auto-organisés et individualisés. Enfin en étudiant plus précisément les étalons, j’ai pu montrer quecontrairement à l’idée populaire, ils ne sont pas les leaders de leur groupe. Leur rôle s’apparente plus à celui d’un surveillant et ils sont parfois un des catalyseurs du phénomène. Ces résultats suggèrent que les chevaux vivent au sein d’un système hybride ou décisions partagée et non partagée coexistent.