Facteurs de pérennisation d'un réseau de formation par les pairs : le cas des Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs
Auteur / Autrice : | Caroline Le Boucher |
Direction : | Brigitte Albero, Jérôme Eneau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 14/12/2015 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Centre de Recherche sur l'Education, les apprentissages et la didactique | |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Michel Baudouin |
Examinateurs / Examinatrices : Olivier Las Vergnas, Claire Héber-Suffrin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Françoise Laot, Olivier Las Vergnas |
Mots clés
Résumé
L’innovation sociale résiste mal à l'épreuve du temps. Quand la plupart des expériences s’épuisent et disparaissent rapidement, certaines parviennent à se pérenniser. Le cas des réseaux de formation entre pairs pose encore d’autres questions. Qu’il s’agisse de réseaux d'apprentissage, de communautés de pratiques, de dispositifs collaboratifs, de Massives Open Online Courses (MOOCs), de groupes d'entraide mutuelle ou de formations par les pairs, ils sont particulièrement soumis à des transformations en fonction des besoins, des actualisations de contenu ou des engagements : quelles sont les caractéristiques particulières de ces dispositifs ? Quelles logiques les acteurs mettent-ils en oeuvre pour les inscrire dans la durée ? Peut-on dégager de leur analyse des facteurs de pérennisation ?C'est principalement à ces questions que cette thèse apporte des éléments de réponse, en prenant appuis sur le cas des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs (RERS). Elle présente successivement : une approche sociohistorique des différentes formes de coformation depuis le 19ème siècle ; une revue de la littérature dans le domaine ; un cadre théorique principalement appuyé sur la sociologie des organisations et l’approche sociotechnique ; la méthodologie principalement inspirée de la théorie ancrée ; les résultats les plus pertinents.Ce que cette recherche montre est l’importance des convergences de valeurs, conceptions, récits, aspirations, types d'organisation et outils qui fondent identité du collectif d’acteur engagés qui combinent ces éléments dans des formes locales d’appropriation qui permettent une réinvention du sens des actions et des pratiques.