Thèse soutenue

Langue française et urbanité au Maroc : l’exemple de Rabat
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Auteur / Autrice : Hajar Mzioud
Direction : Thierry BulotLeila Messaoudi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du langage. Sociolinguistique urbaine
Date : Soutenance le 10/02/2015
Etablissement(s) : Rennes 2 en cotutelle avec Université Ibn Tofail. Faculté des lettres et des sciences humaines de Kénitra
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Jury : Président / Présidente : Hafida El Amrani
Examinateurs / Examinatrices : Hafida El Amrani, Abdelhamid Ibn el Farouk, Brigitte Rasoloniaina
Rapporteurs / Rapporteuses : Fouad Brigui, Abdelhamid Ibn el Farouk

Résumé

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Le statut de la ville de Rabat comme étant le grand centre politique et administratif du pays suscite un intérêt linguistique particulier. Ville à la fois moderne et ancienne, cela implique une hétérogénéité et un conflit inavoué entre ses habitants. Cette thèse tend alors à mettre l’accent sur les différences de langage dans les rues de Rabat ainsi que la présence du français dans ses rues à travers les enseignes, les noms des rues et même le parler des locuteurs. Ainsi, nous avons choisi de prendre deux grands quartiers de la capitale, l’un populaire et l’autre résidentiel, qui dévoilent une dualité criante, et nous avons fait une comparaison entre le parler des locuteurs y appartenant via l’enregistrement des interactions effectives dans des lieux publics.Nous avons remarqué la présence du français et d’un langage plus soutenu dans le quartier résidentiel, vu le statut socio-économique de ses habitants. Par contre, le quartier populaire est plus archaïque côté infrastructures et langage utilisé. La problématique de cette thèse se veut d’étudier, dans un premier volet, la présence du français dans la capitale politique du Maroc, à travers ses rues et ses quartiers, en s’intéressant notamment aux enseignes, au marquage de l’espace et aux noms de rues, et dans un deuxième volet, les interactions langagières effectives dans la ville de Rabat en enregistrant les échanges verbaux dans des lieux publics. Cela nous a permis de déterminer la place qu’occupe le français dans le parler des locuteurs. L’analyse de faits de langue s’est également intéressée aux changements morphologiques que subissent les mots français empruntés et si bien adaptés par les locuteurs au point même de ne plus pouvoir les détecter.