Thèse soutenue

Étude du mécanisme moléculaire de formation des translocations chromosomiques dans les cellules humaines

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Hind Ghezraoui
Direction : Erika BrunetCarine Giovannangeli
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie
Date : Soutenance le 27/03/2015
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cancérologie : Biologie, Médecine, Santé (2000-2015 ; Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de structure et instabilité des génomes (Paris) - Structure et Instabilité des Génomes
Jury : Président / Présidente : Patrick Calsou
Examinateurs / Examinatrices : Erika Brunet, Carine Giovannangeli, Patrick Calsou, Pascale Bertrand, Françoise Dantzer, Yvan Canitrot
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrick Calsou, Pascale Bertrand

Résumé

FR  |  
EN

Les translocations chromosomiques qui consistent en l’échange de morceaux de chromosomes sont une des caractéristiques génétiques de nombreux cancers. Les séquences des jonctions des chromosomes transloqués chez les patients correspondent à une réparation par NHEJ. Nous avons étudié le rôle du complexe de ligation XRCC4/LigaseIV du C-NHEJ dans la formation de ces réarrangements chromosomiques dans les cellules humaines. Nous avons utilisé différentes nucléases artificielles (ZFN, TALEN, et CRISPR/Cas9) afin d'introduire deux CDB sur deux chromosomes et nous avons ainsi réussi à générer différentes translocations. Des lignées sauvages et mutantes pour ce complexe de ligation ont été utilisées et la fréquence formation de translocations a été quantifiée par PCR. Nous avons pu observer que celle-ci est souvent diminuée dans les différentes lignées mutantes. Les jonctions des translocations obtenues par séquençage sont modifiées dans des cellules déficientes pour ce complexe. En effet, elles présentent de longues délétions et un biais d’utilisation de microhomologies, indiquant l’utilisation d’un mécanisme alt-NHEJ. Une altération de cette voie dans les cellules humaines n’affecte d’ailleurs pas la formation de ces réarrangements chromosomiques. Ainsi, contrairement aux cellules de souris, les translocations dans les cellules humaines sont générées par le C-NHEJ.